Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Juniper Reads
16 septembre 2023

Rentrée littéraire 2023 - Cinq romans que j'aimerais découvrir

CVT_Perspectives_1076

Perspectives, Laurent Binet

Quatrième de couverture : " Florence, 1557. Le peintre Pontormo est retrouvé assassiné au pied des fresques auxquelles il travaillait depuis onze ans. Un tableau a été maquillé. Un crime de lèse-majesté a été commis. Vasari, l’homme à tout faire du duc de Florence, est chargé de l’enquête. Pour l’assister à distance, il se tourne vers le vieux Michel-Ange exilé à Rome.
La situation exige discrétion, loyauté, sensibilité artistique et sens politique. L’Europe est une poudrière. Cosimo de Médicis doit faire face aux convoitises de sa cousine Catherine, reine de France, alliée à son vieil ennemi, le républicain Piero Strozzi. Les couvents de la ville pullulent de nostalgiques de Savonarole tandis qu'à Rome, le pape condamne les nudités de le chapelle Sixtine. "

 

CVT_Vous-ne-connaissez-rien-de-moi_9277

Vous ne connaissez rien de moi, Julie Héraclès

Quatrième de couverture : " Librement inspiré de la photographie représentant une femme tondue tenant un nourrisson dans ses bras, prise par Robert Capa le 16 août 1944 à Chartres au moment de l'épuration sauvage menée par la population française après la Libération, ce roman met en scène Simone, une femme libre et passionnée qui ne compte pas se laisser abattre par ce déchaînement de haine. Premier roman. "

 

CVT_Le-grand-feu_4230

Le grand feu, Léonor de Recondo

Quatrième de couverture : " " Le Grand Feu, c'est celui qui m'anime, et me consume, lorsque je joue du violon et lorsque j'écris. " Léonor de Récondo En 1699, Ilaria Tagianotte naît dans une famille de marchands d'étoffes, à Venise. La ville a perdu de sa puissance, mais lui reste ses palais, ses nombreux théâtres, son carnaval qui dure six mois. C'est une période faste pour l'art et la musique, le violon en particulier. A peine âgée de quelques semaines, sa mère place la petite Ilaria à la Pietà.
Cette institution publique a ouvert ses portes en 1345 pour offrir une chance de survie aux enfants abandonnées en leur épargnant infanticides ou prostitution. On y enseigne la musique au plus haut niveau et les Vénitiens se pressent aux concerts organisés dans l'église attenante. Cachées derrière des grilles ouvragées, les jeunes interprètes jouent et chantent des pièces composées exclusivement pour elles.
Ilaria apprend le violon devient la copiste du maestro Antonio Vivaldi. Elle se lie avec Prudenza, une fillette de son âge. Leur amitié indéfectible la renforce et lui donne une ouverture vers le monde extérieur. Le Grand Feu, c'est celui de l'amour qui foudroie Ilaria à l'aube de ses quinze ans, abattant les murs qui l'ont à la fois protégée et enfermée, l'éloignant des tendresses connues jusqu'alors.
C'est surtout celui qui mêle le désir charnel à la musique si étroitement dans son coeur qu'elle les confond et s'y perd. Le murmure de Venise et sa beauté sont un écrin à la quête de la jeune fille : éprouver l'amour et s'élever par la musique, comme un Grand Feu. "

 

CVT_La-Nourrice-de-Francis-Bacon_5015

La nourrice de Francis Bacon, Maylis Besserie

Quatrième de couverture : " « C’est un enfant merveilleux. Je vous assure, j’en ai vu passer des drôles, il n’y en a pas deux comme lui, pas un qui arrive au talon de ce petit. Il ne fait rien comme tout le monde, c’est vrai, il a toujours une idée derrière la tête, toujours une parole rusée. Il se passionne pour les belles choses. Il aime qu’on l’aime, c’est tout, c’est ça que son père ne comprend pas. »
Personnage méconnu et pourtant central de la vie de Francis Bacon, la bien nommée Jessie Lightfoot fut celle qui le protégea toujours, de son tyran de père dans son enfance comme de ses pires excès à Londres. La tendresse de cette Nanny venue des Cornouailles contraste avec les violences que subit très tôt Bacon, et apporte une couleur inédite à la palette sulfureuse du peintre.
Au-delà de l’humour et de la gouaille inégalables de cette femme extraordinaire confrontée au monde interlope des artistes, Maylis Besserie nous donne aussi à voir l’Irlande de la première moitié du vingtième siècle, à la fois poudrière et île splendide dont les paysages, les décors et les animaux hanteront les toiles du peintre. "

 

51BMHdJSv1L

Le pavillon des oiseaux, Clélia Renucci

Quatrième de couverture : Sur les hauteurs de la colline du Pincio à Rome, niché dans les jardins de la Villa Médicis, un pavillon privé, orné de fresques d'oiseaux, de nymphes et de grotesques, accueillera les amours secrètes de Clélia Farnèse.
Fille illégitime du cardinal Alessandro Farnese, épouse du baron Cesarini, maîtresse de Ferdinand de Médicis, Clélia Farnèse, beauté enviée et esprit libre dans un monde d'hommes, incarne la grandeur et la décadence de son époque. Portée aux nues avant d'être jetée en pâture, elle paiera de sa vie son désir de liberté et d'indépendance, sa soif d'art et de culture.
Renouant avec la sensibilité italienne de Concours pour le Paradis, prix du Premier roman, Clélia Renucci livre, sur fond de complots et d'ambitions entre grandes familles dans le crépuscule de la Rome renaissante, le roman fascinant et terrible d'une femme dont elle saisit l'intime vérité, close entre les murs du Pavillon des oiseaux.

 

 

(Beaucoup d'Italie, là-dedans, non ? 🇮🇹)

Publicité
Publicité
Commentaires
Juniper Reads
Publicité
Juniper Reads
Derniers commentaires
Archives
Publicité